Etude de la labilité/biodisponibilité d’éléments d’intérêt (Uranium, Thorium, Radium et Polonium) autour des mines d’uranium et dans l’estuaire de la Loire
Au lendemain de la seconde guerre mondiale, la France se lance dans l'industrie de l'uranium. Les mines françaises seront ainsi exploitées jusqu'en 2001. Ces activités d'exploration, de production, de traitement et de stockage de l'uranium, ont pu avoir un impact environnemental.
Depuis quelques années, l'intérêt de la communauté scientifique s'oriente vers la nécessité d'acquérir des connaissances sur la fraction « biodisponible » des radionucléides (RN) c'est-à-dire la fraction qui est potentiellement assimilable par les organismes vivants dans un écosystème donné. Ce post-doctorat vise ainsi à développer une approche qui permettra, in fine, d'évaluer la fraction « biodisponible » des radionucléides dans différents compartiments environnementaux (eaux, sédiments, sols).
Depuis quelques années, l'intérêt de la communauté scientifique s'oriente vers la nécessité d'acquérir des connaissances sur la fraction « biodisponible » des radionucléides (RN) c'est-à-dire la fraction qui est potentiellement assimilable par les organismes vivants dans un écosystème donné. Ce post-doctorat vise ainsi à développer une approche qui permettra, in fine, d'évaluer la fraction « biodisponible » des radionucléides dans différents compartiments environnementaux (eaux, sédiments, sols).
Objectifs et activités de recherche
La fraction biodisponible des RN dépend de la spéciation chimique des RN et donc des conditions géochimiques qui régissent cet écosystème. L'objectif du projet est ainsi d'initier une approche permettant une caractérisation approfondie des différents compartiments environnementaux (eaux, sédiments, sols) dans lesquels les RN d'intérêt sont localisés afin de pouvoir évaluer leur fraction « biodisponible » (labile). L'approche méthodologique choisie s'appuie sur
- l'utilisation conjointe d'échantillonneurs passifs de type DET (Diffusive Equilibrium in Thin-film) et DGT (Diffusive Gradients in Thin film) afin de caractériser in situ la composition de l'eau interstitielle et d'identifier la fraction labile des RN d'intérêt dans des échantillons de sédiments/sols,
- la caractérisation géochimique et minéralogique de ces échantillons,
- la modélisation géochimique associée nécessaire à l'interprétation des profils de distribution des éléments considérés. L'étude s'emploiera à décrire le comportement des RN issus de la famille de l'uranium et sera principalement focalisée sur ce dernier.
Les sites expérimentaux identifiés sont soit proches d'anciens sites miniers (Commanderie, Rophin), soit dans l'estuaire de la Loire.
Ce travail est associé aux axes « Transfert » et « Impacts & patrimoine »
Ce travail est associé aux axes « Transfert » et « Impacts & patrimoine »
Mis à jour le 18 septembre 2017.